Ursula Von der Leyen et Charles Michel sont allés à Ankara afin de rencontrer le président turc et lui proposer un agenda positif après une année très tendue entre la Turquie et l'Europe. Europe-Turquie: la réconciliation est-elle possible ?
Pierini est chercheur visiteur à Carnegie Europe, où ses recherches portent sur les développements au Moyen-Orient et en Turquie d’un point de vue européen.
Ursula Von der Leyen et Charles Michel sont allés à Ankara afin de rencontrer le président turc et lui proposer un agenda positif après une année très tendue entre la Turquie et l'Europe. Europe-Turquie: la réconciliation est-elle possible ?
Pour l’ancien ambassadeur de l’UE à Ankara, la chancelière allemande et ses partenaires, avec une CDU en difficulté, ne peut pas se permettre de terminer son mandat sur une crise avec la Turquie.
Au moment où la Turquie tient à afficher un “agenda positif” avec l’Europe, céder aveuglément à la campagne de charme de ses dirigeants pourrait constituer, si l’on n’y prenait garde, un contresens et une abdication des valeurs européennes.
Le déclin de la démocratie turque a mis le pays dans une situation inimaginable il y a quelques années. Ankara continue d'évoquer une conspiration interne et étrangère, et craint trois évolutions.
Désormais, pour Berlin, Bruxelles ou Paris, l’ambition européenne d’Ankara relève davantage d’un exercice de réalité virtuelle que d’une stratégique diplomatique crédible.
Face à la guerre en Syrie menant à l’imbroglio géopolitique entre la Russie, les États-Unis, l’Iran, l’Europe et la Turquie, comment le nationalisme exacerbé brandi par Erdoğan va-t-il s’exprimer ?
Quelles sont les chances de succès des efforts diplomatiques mises en place pour terminer le conflit syrien ?
Pour que les efforts réformateurs de la Tunisie soient couronnés de succès, une approche partant du bas pour aller vers le haut doit également être adoptée.
Cinq ans après la révolution, les difficultés internes et les troubles régionaux continuent de handicaper la Tunisie en mettant en danger sa transition démocratique.
La Tunisie et la communauté internationale doivent se doter d’un nouveau partenariat-cadre pour mobiliser les énergies du pays et sortir de l’impasse.